Date de publication : 29.12.2025
Introduction
Le 2-2 entre Benfica et Braga a laissé un goût d’inachevé à Lisbonne.
José Mourinho a résumé la soirée avec une formule provocatrice : “on a gagné 3-2”, en référence à un but annulé à la 75e minute.
Son commentaire, mi-sarcastique mi-accusateur, relance le débat sur l’arbitrage et l’impact du VAR dans la course au titre.
Beaucoup ont suivi cet événement sur des sites de bookmakers.
Sur des plateformes d’actualités sportives, la séquence a rapidement pris le dessus sur l’analyse purement tactique.
Un choc de Primeira Liga à haute tension
Benfica–Braga avait tout d’un match-charnière. Le rythme a été élevé. Les duels ont été intenses.
Et les deux équipes ont trouvé des espaces, au point d’arriver à 2-2.
Dans ce type d’affiche, chaque détail compte. Ainsi, la fin de match a pris une dimension particulière,
car Benfica a cru passer devant au tableau d’affichage.
Le tournant : le but annulé à la 75e
À la 75e minute, Benfica marque un troisième but alors que le score est toujours de 2-2. Cependant, l’action est revue.
Après intervention vidéo, l’arbitre annule la réalisation pour une faute relevée dans la surface, sur un duel préalable.
Le stade bascule. Les joueurs protestent. Et le match reprend avec la même égalité.
Selon les données disponibles, c’est ce seul épisode qui a concentré l’essentiel de l’après-match, bien plus que le scénario sportif global.

“On a gagné 3-2” : l’ironie de Mourinho expliquée
Mourinho n’a pas contesté le score officiel : il l’a attaqué par la rhétorique. En conférence, il a expliqué “avec ironie”
que Benfica avait, selon lui, inscrit trois buts “propres”. Donc, dans son récit, la vérité du terrain serait 3-2,
tandis que la feuille de match affiche 2-2.
Ensuite, il a aussi glissé une phrase paradoxale : “j’ai aimé l’arbitrage”. Le message est clair : il s’agit d’une pique.
Il reconnaît la difficulté de diriger un match aussi rapide. Pourtant, il désigne une erreur précise, qu’il estime décisive.

VAR et arbitrage : pourquoi la polémique enfle
Le VAR est censé réduire les injustices. Or, ces scènes produisent l’effet inverse dans l’opinion.
D’abord, parce que l’interprétation d’un contact reste subjective. Ensuite, parce qu’un but annulé change immédiatement
la gestion du match : risques, temps, émotions.
Mourinho insiste sur un point : la décision n’est pas seulement celle de l’arbitre central. Elle est aussi celle de la cabine vidéo.
Quand les deux valident la même lecture, la contestation se transforme en accusation de “mauvaise correction”.
Conséquences au classement : des points qui pèsent lourd
Ce 2-2 coûte deux points à Benfica dans une lutte où la marge est fine. Selon les informations disponibles, Benfica est 3e,
à 5 points du Sporting et à 7 du FC Porto, avec un match en moins pour Porto.
Dans ce contexte, un nul n’est pas neutre : il ralentit la poursuite et augmente la pression sur les prochaines journées.
Il Benfica pareggia 2-2 a Braga e gli viene annullato questo gol che sarebbe stato il 2-3. Mourinho a fine partita: “Venire qui e battere il Braga 3-2 è un risultato fantastico. È stata una grande vittoria”
pic.twitter.com/yLyyPklWh3— Matteo Di Gangi (@MatteoDG93) December 28, 2025
Ce que Benfica doit corriger pour la suite
Au-delà de la polémique, Benfica devra convertir sa domination en avance plus nette, afin de ne pas laisser un seul épisode arbitrable décider d’un résultat.
De plus, l’équipe devra mieux gérer les fins de match, car ce sont les périodes où les contacts, les secondes balles
et les coups de pied arrêtés font basculer une rencontre.








