Date de publication : 31.12.2025
Introduction
À 58 ans, Kazuyoshi Miura continue d’écrire une histoire à part dans le football professionnel.
Le Japonais, connu comme « King Kazu », rejoint
Fukushima United en J3 sous forme de prêt jusqu’au 30 juin 2026.
Au-delà du symbole, ce mouvement remet Miura dans le système J.League et lance sa 41e saison pro, un chiffre vertigineux.
Le transfert de Miura : club et durée du prêt
Miura quitte Yokohama, son club propriétaire, pour Fukushima United via un prêt courant jusqu’au 30/06/2026.
Le cadre est simple. Il s’inscrit dans une série de prêts depuis 2022. Cependant, celui-ci change la perspective :
il remonte d’un échelon, vers le troisième niveau national.
Ainsi, l’opération n’est pas seulement administrative. Elle traduit une volonté de rester actif.
Elle indique aussi, selon les données disponibles, une vraie intention de jouer.

Pourquoi ce retour en J.League est marquant
Fukushima évolue en J3, troisième division professionnelle. C’est donc un retour dans la structure J.League après cinq ans hors du circuit.
Ce détail compte : il repositionne Miura au cœur de l’écosystème national et le remet face à une exposition plus forte.
Dans les jours à venir, l’annonce continuera de circuler sur
les plateformes d’actualités sportives.
Et, pour une partie du public, beaucoup suivront cet événement sur les
sites de bookmakers, tant la présence de Miura peut influencer l’intérêt autour des matches.
Ce que Fukushima United gagne avec « King Kazu »
Fukushima récupère une figure historique. L’impact est sportif, mais aussi culturel.
D’abord, l’arrivée d’un joueur aussi connu attire l’attention. Ensuite, elle peut créer un élan local autour du club.
Enfin, elle impose une exigence quotidienne, car l’exemple est permanent.
Pour autant, le club ne peut pas vivre d’un récit. Il devra intégrer Miura avec cohérence :
minutes ciblées, rôle précis, et gestion physique adaptée.
Les mots du joueur : motivation et engagement
Dans sa communication, Miura insiste sur la passion. Il parle de défi. Il promet de tout donner.
Surtout, il remercie ceux qui l’accueillent. Ce discours n’est pas nouveau. Toutefois, il reste crédible, car il est suivi d’actes :
il signe encore, il s’entraîne encore, il accepte encore la compétition.
En conséquence, la question n’est plus « pourquoi continue-t-il ? ». La vraie question devient : comment l’utiliser au mieux ?
Le bilan récent : une saison compliquée, mais unique
La saison passée, Miura a évolué en quatrième division avec l’Atlético Suzuka. Il a joué 7 matches.
Il n’a pas été décisif statistiquement. Son équipe a terminé très bas et a été reléguée.
Cependant, le fait qu’il soit entré sur le terrain à 58 ans reste exceptionnel. Et, même dans un contexte difficile, il a confirmé une chose :
il ne veut pas être un nom sur une feuille, mais un joueur disponible.

Une carrière mondiale et un record de longévité
La prochaine saison sera la 41e de Miura comme professionnel. Sa trajectoire traverse plusieurs pays : Brésil, puis diverses expériences en Europe et ailleurs,
avant de marquer durablement le football japonais. Avec la sélection, il compte 89 matches et 55 buts, un héritage qui pèse encore.
Aujourd’hui, il ne court plus après une carrière : il entretient un record et protège une idée — le professionnalisme peut durer.
King Kazu keeps on going! 👑
At 58 years old, Kazuyoshi Miura has signed for J3 League side Fukushima United 😱🎌
If he is playing this time next year, he’ll be just over a month away from his 60th birthday 🙃 pic.twitter.com/qrrW8n8bAn
— OneFootball (@OneFootball) December 30, 2025
Ce qu’on peut attendre d’ici juin 2026
Miura aura 59 ans fin février 2026. Son rôle exact reste à préciser. Il pourrait être utilisé sur des séquences courtes, ou dans des matches choisis.
Selon les informations disponibles, l’objectif est de contribuer, pas de faire de la figuration.
Donc, l’enjeu est double : aider Fukushima sur le terrain et inspirer hors du terrain, sans promettre l’impossible.








