Date de publication : 28.12.2025
Introduction
À partir de 2026, la Coupe du monde passera de 32 à 48 sélections.
Pour certains, c’est une ouverture logique. Pour Toni Kroos, c’est un risque sportif. L’ancien milieu du
Real Madrid estime que l’extension peut faire baisser le niveau et dénaturer le tournoi.
Coupe du monde à 48 : ce qui change
Le format élargi augmente le nombre de participants. Il multiplie aussi les matchs. Sur le papier, l’idée est attractive :
plus de drapeaux, plus d’histoires, plus de marchés. Pourtant, Kroos invite à regarder l’autre face.
Selon lui, le Mondial doit rester le sommet. Il ne doit pas s’étirer au point de perdre sa rareté.

Pourquoi Kroos redoute une baisse de qualité
Kroos insiste sur un principe simple : plus on élargit, plus l’écart de niveau peut se voir. Or, la Coupe du monde tire sa force des chocs serrés
et des détails tactiques. Si la phase finale accueille davantage d’équipes nettement inférieures, une partie du programme risque d’être moins compétitive.
Ainsi, le spectacle peut se fragmenter.
🚨🗣️ Toni Kroos on the new World Cup format involving 48 nations:
«I’m against it. It’s good that many nations can participate, but I think we have to take a little more care of the players and the quality of the tournament.»
«With so many teams, in the group stage we will see… pic.twitter.com/pwMECyCrOx
— The Touchline | 𝐓 (@TouchlineX) December 28, 2025
Des scores lourds plus fréquents ?
Pour Kroos, l’un des symptômes serait la hausse de matchs à sens unique. Les “5-0” et “6-0” ne sont pas impossibles aujourd’hui.
Cependant, il pense qu’ils deviendraient plus courants. Dans ce cas, l’intérêt sportif chute vite.
De plus, ces affiches peuvent peser sur l’image globale du tournoi, car elles ressemblent à des écarts de qualifications,
pas à des duels de phase finale.
Fatigue, blessures et calendrier déjà saturé
Autre point central : l’usure des joueurs. La plupart arrivent déjà après une saison très dense : championnats, coupes, Europe, puis voyages internationaux.
Ajouter des matchs au Mondial, c’est augmenter la charge au pire moment : juste après des mois de haute intensité.
Kroos sous-entend un effet domino : la fatigue réduit l’intensité, ensuite les erreurs augmentent, enfin la qualité technique baisse.
“Selon les données disponibles”, c’est l’une des grandes préoccupations dans le football actuel : comment protéger les joueurs sans vider le produit.
Un Mondial qui ressemble à des qualifications
Kroos va plus loin : avec trop de rencontres et trop d’écarts, une partie du tournoi risquerait de ressembler à un tour de qualification “déguisé”.
Or, le Mondial est censé être un condensé d’élite : des matchs où chaque minute compte. Sinon, la phase de groupes perd de sa tension sportive.

Ce que veulent vraiment les supporters
Selon Kroos, les fans cherchent d’abord des matchs relevés : oppositions équilibrées, scénarios ouverts, incertitude du résultat.
Bien sûr, l’élargissement attirera l’attention : beaucoup vont suivre cet événement sur des
sites de bookmakers.
Mais l’intérêt durable se joue ailleurs : qualité du jeu, intensité et tension sportive, sur des
plateformes d’actualités sportives comme dans les débats quotidiens.
FAQ
avec un écart important face aux favoris. Cela peut réduire la densité de concurrence qui fait l’identité de la Coupe du monde.
Il estime aussi que l’événement doit rester l’apogée de la saison, avec une sélection plus resserrée d’équipes capables de se neutraliser.
la probabilité de “cartons” monte, et ces rencontres perdent souvent l’intensité et l’enjeu rapidement.
Si le tournoi ajoute des rencontres, la fatigue devient un facteur majeur : baisse de qualité, risque de blessure, intensité moindre dans les grandes affiches.
Pour lui, le Mondial doit concentrer des matchs à haute tension, avec peu de rencontres “faciles”.
Mais il juge que cela ne compense pas, à ses yeux, la possible baisse de qualité et la pression supplémentaire sur les joueurs.
même si le principe de l’élargissement est acté.








